VEF Blog

 

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J'mévertue.

Oui c'est ça j'mévertue. A écrire parce que j'me dis que j'en ai besoin. Mais qui en a besoin d'autre que moi?...pas grand monde hein finalement.

Alors j'arrête. Parce que ces dernières semaines j'ai commencé trois blogs sur lesquels je n'ai fait que quatre ou cinq articles complètement insignifiants et j'me sens vide. Vidée de tout. J'ai plus d'idée, j'ai déjà tout passé en revue, la vie, la mort, l'amour, le temps qui passe, la magie du monde et j'en passe, j'pourais en tartiner des sujets hein, mais c'est fini cette fois je crois bien.

Alors j'me suis forcée à faire du n'importe quoi en une vintaine de lignes, pour rentrer dans les normes, mais merde j'aime pas les normes moi! Et oui j'deviens vulgaire parce qu'on s'y attend pas! Et moi j'veux de l'mprévisible, j'veux qu'on puisse se souvenir de moi, j'voudrais avoir changé quelque chose dans votre vie, avoir fait un truc bien, sans le vouloir, j'voudrais vous faire évoluer mais là, mon n'importe quoi il sert juste à vous dire que c'est un blog naze parmi tant d'autres qu'on comptera plus.

Et cet article j'essaierai même pas de l'embellir, je fais même pas des gros "O" plein de couleurs parce que ce que je dis c'est pas beau, c'est pas coloré, y a pas de message d'espoir dans mes propos et au fond, tout ça, depuis le début, mon premier blog, c'était du provisoire.

Parce que j'men suis tellement pris dans la gueule avec ces foutus conneries que ça m'a fait grandir, et j'en suis devenue plus forte, parce qu'on a beau dire, les mots restent des mots mais ça fait quand même mal, j'aurai préféré les entendre que les lire, parce que je sais même pas qui c'est en plus, si ça se trouve c'est des gens que je cotoie tous les jours et qui jouent les faux-semblants.

Et moi j'aime pas le mensonge, j'aime pas jouer, j'aime pas qu'on m'aime pas, parce que je m'efforce d'aimer tout le monde, de parler et d'aller vers les gens, mais quesque j'y ai gagné?...j'devrais dire que j'ai tout perdu.

Merci d'mavoir lu. D'avoir laissé des commentaires gentils, de m'avoir soutenu, merci à lou*, je pense fort à toi, peut-être que je reviendrai mais pas comme ça, pas ici, ou peut-être même pas du tout.

Bien à vous.

Y a c0mme un Ciel.   

Qui n0ut t0mberait dessus.

Tellement n0us s0mmes accablés de haine.

<< Si j'ai bien toute ma mémoire, disait Dieu dans un coin du Ciel, j'avais commencé une histoire, sur une nouvelle planète, toute bleue, bleue, pour pas qu'on la confonde, je vais aller m'asseoir sur le rebord du monde >>

Sur le rebord du monde...Ciel qu'0n  y serait bien. Au dessus de n0us y a les ét0iles qui tapissent n0s rêves, 0n les c0mpte, 0n essaye, p0ur de rien 0ublier, p0ur tenter de les rac0nter, mais c'est pas rac0ntable.

<< Si c'est vrai qu'il ya des gens qui s'aiment, si les enfants sont tous les mêmes, alors il faudra leur dire, puisqu'on vit dans la même lumière, même s'il y a des couleurs qu'ils préfèrent, nous on voudrait leur dire, c'est comme des parfums qu'on respire, juste un regard ou un sourire, facile à faire, un peu plus d'amour que d'ordinaire, juste un peu plus d'amour encore, pour moins de larmes, pour moins de vide, pour moins d'hiver, puisqu'on vie dans le creux d'un rêve >>

Un s0urire, une main qui se tend, c'est pas la mer à b0ire.

 Il y a une première fois à tout dit-on.

Voici donc mon premier étalage de vie ici, ces derniers jours qui sont passés aussi vite qu'une étoile filante.

Etalage qui commence donc samedi, drection la gare de Nancy, où Elo m'attendait, elle et son sourire radieusement épanouit, elle, et les premiers mots qu'elle a prononcé en me voyant, "tu m'as manqué"; la vérité est qu'elle aussi, tellement.

Ensuite, s'en suivèrent des discussions infinis car trop de jours passés sans se voir, puis les rues, les bus, le marché, nos jus d'oranges pressés, elle qui fait croquer les glaçons dans sa bouche, nos projets, notre nuit de mercredi alcoolisée, on s'en souviendra de celle là...

Enfin, retour, la gare, le train, les rails qui défilent, tout qui se mélange, mes yeux qui se ferment.Je voyage durant mon voyage.

Deux jours magiques parmi une foule d'autres, et pourtant une magie différente à chaque fois.Parce qu'il y a bien d'autres magies que la noire et la blanche, parce que je n'aime pas les extrêmes, parce que chez moi la magie, elle est pleine de couleurs.

*Voyagez*

*Imaginez*

*C'est magique* 

cliché: le train, par moi.

Ebauche. Pourquoi ce terme? Parce que j'en suis tombée amoureuse et qu'il s'est imposé à moi comme le premier mot sur lequel je suis tombée en ouvrant mon dictionnaire.

Ebauche, première forme, encore imparfaite, que l'on donne à une oeuvre. C'était ça. Une forme imparfaite. Parce que c'est tellement plus beau l'imparfait.

*Ebauchez*

Voila.

Encore un nouveau voyage.Sûrement pas le dernier, sûrement pas le plus beau non plus. Je ne sais pas si je vais me plaire ici, si ça va vous plaire à vous, au fond c'est ça qui m'importe.

Enfin, toujours étant que je suis là avec mes questions existencielles, à tartiner d'la philosophie en trois quatre mots, au lieu de vous dire ce que j'ai vraiment à dire...

Ici, ce sera notre monde.

Puisque rien autour n'est vraiment beau, alors nous en ferons un rêve, un rêve éveillé, un rêve empli d'ivresse, puisque l'ivresse permet l'oubli, un rêve d'amour pour ce monde, qui tourne si bien avec de l'imagination...

Une ébauche.

Une épave de ce qu'il reste de nous, enfants.

Un croquis de vie.

Nous serons bien ici.

A nous.